LA SOLIDARITÉ

La solidarité, c'est ce qui unit des personnes dans un sentiment d'entraide. Ces personnes se sentent liées car elles font partie de la même famille, ou vivent dans la même ville, le même pays, sur la même planète… Être solidaire, c'est le contraire d'être égoïste !
Le sentiment de responsabilité mutuelle entre plusieurs personnes ou plusieurs groupes pousse les hommes et les femmes à se porter assistance. Ce sentiment peut s’appeler solidarité ou fraternité.
La solidarité permet d’aider les hommes en respectant la dignité des individus. Cette aide peut s’exercer dans la vie quotidienne de manière individuelle ou collective, grâce à des associations comme La Croix rouge ou Les Restos du Cœur. Ces associations distribuent notamment de la nourriture à ceux qui n’ont pas assez d’argent pour se nourrir.
La fraternité fait partie de la devise de la République française (Liberté, Égalité, Fraternité). Elle signifie que si une personne est dans le besoin, la peine, les autres doivent l’aider. La solidarité est un acte totalement désintéressé et bénévole.

Charte de la bonne conduite

Charte réalisée par Titouan, Marie,Liam, Eléa, Amaury, Daphnée,Tyreek, Lou, Lucile et Maxime
CM2 de la Grande-Île - 2022

1- Je suis poli
2- Je suis respectueux
3- Je fais attention aux autres
4- Je ne jette pas mes déchets par terre
5- S’entraider
6- Je m’arrête au feu rouge
7- Je ne me moque pas des personnes en général et handicapés
8- Je respecte les biens communs
9- J’aide les personnes en difficulté
10- Je respecte le choix des autres (vestimentaire, style, orientation sexuelle)
11- J’ai le droit de m’exprimer


ASSOCIATIONS DE SOLIDARITÉ ET D’ENTRAIDE SUR LE TERRITOIRE DE SQY

 



LE CONSEIL MUNICIPAL DES JEUNES

Être conseiller municipal jeune, c'est être le porte-parole des jeunes vicinois et représenter les jeunes électeurs en se tenant à l'écoute de leurs attentes. Pour ce faire, il faut proposer des projets, participer à leurs réalisations en s'impliquant, en donnant son avis et représenter les jeunes lors des manifestations officielles.

Le Conseil municipal des jeunes est un apprentissage de la vie citoyenne.
25 conseillers jeunes du CM2 à la 3ème sont élus pour deux ans.

Les jeunes se réunissent en groupes de travail :
- une fois par mois en moyenne, le mercredi, sur des thèmes qu'ils proposent,
- une fois par trimestre, en séance plénière.

Ils participeront, à titre d'exemple, à des actions humanitaires ou solidaires et aux cérémonies officielles.

Retrouvez la rubrique du CMJ sur : https://www.voisins78.fr/au-fil-des-ages/conseil-municipal-jeunes.html

 

LE DEVOIR DE MÉMOIRE

Le devoir de mémoire est une expression qui désigne l'obligation morale de se souvenir d’un événement historique tragique et de ses victimes, afin qu’un événement de ce type ne se reproduise pas.

Regarde les vidéos ci-dessous : 


Participe seul ou en famille à une ou plusieurs commémorations organisées par la Ville

Tu auras l’occasion d’assister à la levée des couleurs, au dépôt de gerbes, aux allocutions, à la Marseillaise…

Pour cela, rendez-vous devant le Monument aux morts sur le parvis de l’Hôtel de ville le :
- 11 novembre : jour férié qui célèbre l'anniversaire de l'Armistice du 11 novembre 1918. C'est un accord mettant fin aux combats de la Première Guerre mondiale, qui ont causé près de 10 millions de morts en 4 ans, entre 1914 et 1918,
- 8 mai : le 8 mai 1945 marque en effet la fin de la Seconde Guerre mondiale en Europe après la capitulation de l'Allemagne nazie. Cette date est aussi celle du souvenir des dizaines de millions de victimes de ce conflit qui a duré 5 ans et qui semble aujourd'hui si lointain. Depuis 1953, le 8 mai est un jour férié en France,
- 18 juin : le 18 juin 1940, le Général de Gaulle indiqua aux Français sur les ondes de la BBC, radio de Londres, que la guerre n'était pas terminée. Il les appela à résister à l'occupant allemand et à se regrouper autour de lui. Ce discours est considéré comme l'origine de la Résistance française,
- 24 août : la Municipalité et les habitants commémorent la Libération de Voisins-le-Bretonneux lors de la Seconde Guerre mondiale par la 2ème Division Blindée (2ème DB) qui était une unité de la 1ère armée française de l'arme blindée et cavalerie créée pendant la Seconde Guerre mondiale par le Général Leclerc.

LA LAÏCITÉ

La laïcité est la liberté offerte à tous, dans une démocratie, de croire ou de ne pas croire. Ce principe est l’un des fondements de notre République. La laïcité est un principe, selon lequel la religion et l'État sont clairement séparés. L'Église ne peut pas intervenir dans les décisions de l'État et l'État ne peut pas intervenir dans la vie religieuse. En France, une loi a été votée en 1905 pour faire appliquer cette séparation.
À l’école, la laïcité a été instaurée grâce aux lois sur l’instruction publique obligatoire de Jules Ferry en 1881-1882. Elle repose sur plusieurs principes, rappelés dans la Charte de la laïcité présente dans chaque établissement scolaire depuis 2013 :
- la neutralité des enseignants,
- l’interdiction pour les élèves de porter des signes manifestant leur appartenance religieuse,
- le respect de la liberté de conscience et des croyances de chacun,
- le rejet des discriminations,
- l’apprentissage de la tolérance.

En France, le principe de laïcité fait donc la distinction entre :
- la sphère privée (la maison, etc.), où chacun peut suivre la religion de son choix (= croyance),
- la sphère publique (l’école, etc.), où il faut rester neutre et où on échange nos arguments avec ceux des autres (= opinions).

charte laicite a l ecole web

 

 

LA MARSEILLAISE

Hymne national français dont la musique et les paroles furent écrites par Rouget de Lisle le 25 avril 1792 à Strasbourg. Le titre fut donné à ce chant par la population parisienne qui avait été adopté par le bataillon des Marseillais : il le chantait quand il entra dans Paris pour participer aux fêtes de la Fédération, en août 1792. La Convention le décréta chant national le 14 juillet 1795.

marseillaise passeport jeune citoyen

Dessin réalisé par Emma - CM2 du Lac - 2022

LA DÉCLARATION UNIVERSELLE DES DROITS DE L'HOMME DE 1948

La Ve République est basée sur la Déclaration Universelle de 1948. Celle-ci contient 30 articles. En voici quelques-uns.

Article premier : Tous les êtres humains naissent libres et égaux en dignité et en droits.

Article 2 : Chacun peut se prévaloir de tous [ses] droits et de toutes [ses] libertés [...] sans distinction de race, de couleur, de sexe, de langue, de religion.

Article 3 : Tout individu a droit à la vie, à la liberté et à la sûreté de sa personne.

Article 4 : Nul (= personne) ne sera tenu en esclavage ni en servitude.

Article 5 : Nul ne sera soumis à la torture, ni à des peines ou traitements cruels.

Article 9 : Nul ne peut être arbitrairement (1) arrêté, détenu (2) ou exilé (3).
(1) = de façon injuste
(2) = emprisonné
(3) = chassé de son pays

Article 13 : Toute personne a le droit de circuler librement et de choisir sa résidence (= son lieu d’habitation).

Article 17 : Toute personne [...] a droit à la propriété. Nul ne peut être arbitrairement privé de sa propriété.

Article 23 : Toute personne a le droit au travail, au libre choix de son travail [...]. Tous ont droit [...] à un salaire égal pour un travail égal.

Article 24 : Toute personne a droit au repos et aux loisirs.

Article 26 : Toute personne a droit à l’éducation.

Avec la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme de 1948, la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen adoptée en 1789 en France pendant la Révolution française est élargie à tous les peuples et nations du monde entier.

La Déclaration des Droits de l'Enfant est une reproduction adaptée de la Déclaration des Droits de l'Homme et du Citoyen. Toutes les lois de France et des pays signataires doivent être d’accord avec cette Déclaration.

 

LES VALEURS RÉPUBLICAINES

passeport citoyen valeurs republicaines dessinsDessins réalisés par Emma, Juliette, Malo et Hamza  - CM2 du Lac - 2022

Profiter, Amitié, Persévérer ! 

Devise établie par Mélissa ,Nathan, Naël, Émilie, Benjamin, Fanny et Ombeline - CM2 du BDG -2022

 

La République française est fondée sur des principes et des valeurs que l’on retrouve dans la Constitution de 1958. Ces valeurs sont apparues durant la Révolution française de 1789 et ont été construites depuis. Elles sont le fondement de nos lois et sont garanties par ces lois.

La liberté, l'égalité et la fraternité sont les valeurs fondamentales, que l'on retrouve dans la devise de la République. À celles-ci s’ajoutent :
- la démocratie,
- la laïcité,
- la solidarité,
- l’esprit de justice,
- le respect,
- l’absence de toute forme de discrimination.

L’École est le lieu où ces valeurs sont enseignées et appliquées. Tous les élèves y sont accueillis de manière neutre par rapport à leurs croyances, leurs origines, leurs sexes ou leurs modes de vie. L’enseignement est le même pour tous. L’école est laïque, gratuite et obligatoire depuis les lois Ferry de 1881-1882. 

 

LA DÉCLARATION DES DROITS DE L'HOMME ET DU CITOYEN (1789) 

L'un des textes fondateurs de la République française est la Déclaration des Droits de l'Homme et du Citoyen de 1789.

La Déclaration marque la fin de la monarchie (un roi gouverne) et le début d'une ère nouvelle : la République. Après la Déclaration rien ne fût plus jamais comme avant, même durant les périodes de retour de la monarchie.

La Déclaration a été créée dès le début de la Révolution française, avant le 14 juillet 1789. Après de longs débats et de nombreux projets, la version définitive a été adoptée par les députés le 26 août 1789.

La Déclaration des Droits de l'Homme et du Citoyen de 1789 comporte un préambule et 17 articles qui concernent tant l'individu que la Nation. Elle définit des droits comme la liberté, la propriété, la sûreté ou la résistance à l'oppression.

La Déclaration reconnaît également l'égalité des hommes, devant la loi et la justice.

Elle sert de préambule à la première Constitution de la Révolution Française, adoptée en 1791. Les Constitutions de 1852, 1946 et 1958 (Ve République) y font référence.

La Déclaration de 1789 a inspiré de nombreux textes similaires en Europe et en Amérique Latine.

ddhc



LA DÉCLARATION UNIVERSELLE DES DROITS DE L'HOMME DE 1948

La Ve République est basée sur la Déclaration Universelle de 1948. Celle-ci contient 30 articles. En voici quelques-uns.

Article premier : Tous les êtres humains naissent libres et égaux en dignité et en droits.

Article 2 : Chacun peut se prévaloir de tous [ses] droits et de toutes [ses] libertés [...] sans distinction de race, de couleur, de sexe, de langue, de religion.

Article 3 : Tout individu a droit à la vie, à la liberté et à la sûreté de sa personne.

Article 4 : Nul (= personne) ne sera tenu en esclavage ni en servitude.

Article 5 : Nul ne sera soumis à la torture, ni à des peines ou traitements cruels.

Article 9 : Nul ne peut être arbitrairement (1) arrêté, détenu (2) ou exilé (3).
(1) = de façon injuste
(2) = emprisonné
(3) = chassé de son pays

Article 13 : Toute personne a le droit de circuler librement et de choisir sa résidence (= son lieu d’habitation).

Article 17 : Toute personne [...] a droit à la propriété. Nul ne peut être arbitrairement privé de sa propriété.

Article 23 : Toute personne a le droit au travail, au libre choix de son travail [...]. Tous ont droit [...] à un salaire égal pour un travail égal.

Article 24 : Toute personne a droit au repos et aux loisirs.

Article 26 : Toute personne a droit à l’éducation.

Avec la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme de 1948, la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen adoptée en 1789 en France pendant la Révolution française est élargie à tous les peuples et nations du monde entier.

La Déclaration des Droits de l'Enfant est une reproduction adaptée de la Déclaration des Droits de l'Homme et du Citoyen. Toutes les lois de France et des pays signataires doivent être d’accord avec cette Déclaration.

 

MA CARTE NATIONALE D’IDENTITÉ (CNI)



Qu’est-ce que le droit à l'identité ?

Chaque enfant a le droit d’avoir un nom, une nationalité. Il a droit à une famille, d’être entouré et aimé. C’est l’un des droits de la Convention Internationale des Droits de l’Enfant.

Une carte d’identité est un document officiel qui permet à une personne de prouver son identité, son nom, son prénom, sa date de naissance et sa nationalité. La carte d'identité est exigée pour passer un examen, voter, voyager en Union européenne...

LA CONVENTION INTERNATIONALE DES DROITS DE L’ENFANT (CIDE)



La Convention Internationale des Droits de l’Enfant (CIDE) est un traité international adopté par l’Assemblée générale des Nations unies le 20 novembre 1989. La Convention énonce les droits fondamentaux des enfants. Elle est aujourd'hui ratifiée par 196 États.

La CIDE repose sur 4 principes :
1. la non-discrimination,
2. l'intérêt supérieur de l'enfant,
3. le droit à la vie, à la survie et au développement,
4. le respect des opinions de l'enfant sur toute question qui le concerne.

La CIDE définit l’enfant comme « tout être humain âgé de moins de dix-huit ans, sauf si la majorité est atteinte plus tôt en vertu de la législation qui lui est applicable ».
Elle énonce un ensemble de droits d'ordre civil, politique, économique, social et culturel applicables aux enfants, dont :
- le droit de vivre en famille, d’être entouré et aimé,
- le droit d’avoir un nom, une nationalité, une identité,
- le droit d’être soigné, protégé des maladies et de la malnutrition,
- le droit à l’éducation,
- le droit d’être protégé de la violence, de la maltraitance et de toute forme d’abus et d’exploitation,
- le droit à un niveau de vie suffisant,
- le droit de ne pas faire la guerre, ni de la subir,
- le droit d’avoir un refuge et d’être secouru,
- le droit de jouer et d’avoir des loisirs,
- le droit à la liberté d’expression et de pensée.

Arrêtés d'Urbanisme & Territoires

Retrouvez ci-dessous les derniers arrêtés aux enjeux d'Urbanisme (modiification PLUI, catastrophes naturelles...) concernant le territoire vicinois et saint-quentinois :


 

Décisions

Conformément à l'ordonnance n° 2021-1310 et le décret n° 2021-1311 du 7 octobre 2021, les règles de publicité des actes administratifs ont été modifiées à compter du 1er juillet 2022. Les actes pris par les collectivités territoriales sont dorénavant dématérialisés.

Retrouvez la liste des décisions 2022 : https://www.voisins78.fr/decisions-2022

Retrouvez la liste des décisions 2023 : https://www.voisins78.fr/decisions-2023

Retrouvez la liste des décisions 2024 : https://www.voisins78.fr/decisions-2024

Parcours historique : les origines de Voisins-le-Bretonneux

Voisins : hameau rattaché à Magny

Pour comprendre les origines de Voisins-le-Bretonneux, il faut parler de sa voisine Magny-les-Hameaux. En effet, pendant plusieurs siècles, Voisins est un hameau rattaché au territoire de Magny. Autour des XVIème et XVIIème siècles, Magny prend le nom « Magny-Lessart » (ou Magny L’Essart), qui en dit long sur ses origines.

En effet, « essarter » signifie défricher une terre en enlevant tout ce qui nuit aux cultures (souches, racines, etc). D’après des renseignements découverts au XIXème siècle, la forêt d’Yveline aurait été essartée autour des années 700-800, pour voir naître Magny et ses différents hameaux.

Voisins : propriété de l’abbaye de Saint Denis

Par la suite, la première trace écrite de Voisins remonte au Précepte du Roi Pépin le Bref, père de Charlemagne, par lequel la forêt d’Yveline est concédée à l'Abbaye de Saint-Denis. Ce document date de 768 et Voisins y apparaît sous la forme latine d’Ansberto Vicinio.

Il est à noter que cette générosité envers l’église n’est en rien désintéressée car elle permet d’obtenir l’absolution pour les différentes conquêtes menées, les spoliations et différents pillages qui en découlent.

Voisins : propriété des seigneurs de Voisins jusqu’au Roi Soleil

Au VIIIème siècle, l’Abbaye de Saint-Denis cède à son tour ses terres au seigneur de Voisins : c’est le début d’une longue succession de seigneurs féodaux à la tête de Voisins… jusqu’au Roi Soleil.

Il est très difficile de reconstituer la chronologie exacte des différents vassaux d’une seigneurie. La reconstitution historique fonctionne donc par recoupement, grâce à des chartes ou des jugements faisant mention d’un nom d’homme ou d’un lieu.

C’est en 1118 qu’apparaît dans une charte où il est cité comme témoin, le nom du premier de la lignée : Hugues de Voisins. Nous pouvons suivre la trace de la famille de Voisins jusqu’en 1394, date à laquelle Jean de Neuville, écuyer, rend hommage au nom de ses enfants, héritiers de leur mère, Jehanne de Voisins, à Guillaume de Bois-Nivard.

Pierre de Voisins est sans conteste le personnage le plus connu de la famille. Il s’illustre à la croisade des Albigeois aux côtés de son puissant voisin, Simon de Montfort.

Après Jehanne de Voisins, la seigneurie semble être sortie des mains de la maison de Voisins.

Au milieu du XVème siècle, le nom de Simon de Villeneuve apparaît. Il meurt en 1491 et il ne semble pas que son fils ait hérité de la seigneurie.

La famille Gilbert prend la tête de Voisins à la fin du XVème siècle et y reste pendant plus de deux siècles. La famille s’installe dans un manoir qui se trouve à l’emplacement actuel de la ferme Decauville. En 1585, on parle d’hostel et lieu seigneurial. Ce dernier est requalifié en château en 1633.Le premier de la lignée se nomme Jean Gilbert.

C’est ainsi qu’au fil du temps, plusieurs grandes familles de seigneurs prennent possession des terres.

Ils sont issus de trois familles différentes : la famille de Voisins originaire d’Ile de France, une famille de Voisins originaire du Languedoc et la famille Gilbert de Voisins, originaire de Franche-Comté.

Le 8 janvier 1693, les Dames de Saint-Louis, établies à Saint-Cyr, achètent la terre et seigneurie de Voisins. Cette acquisition est de courte durée car deux mois plus tard, le 2 mars 1693, un arrêt du Conseil ordonne l’échange de la terre de Chevreuse contre les seigneuries de Guyancourt, Buc, Voisins et la ferme de Lalande. Voisins entre donc dans le domaine royal de Louis XIV. Dans les faits, le village était déjà intégré « Grand Parc » de Versailles depuis 1680.

Signification des appellations « Voisins » et « le Bretonneux »

L’interprétation la plus évidente est que vicinio provienne du latin vicus, recouvrant plusieurs définitions éventuelles : village, hameau, quartier, ferme.
Ansberto Vicinio pourrait donc résulter de l’association de vicinio et d’un nom de personne, en l’occurrence Ansbert. Il pourrait s’agir d’un ancien propriétaire local d’origine germaine. Littéralement, Ansberto Vicinio signifierait “le hameau d’Ansbert” ou “la ferme d’Ansbert” par exemple.

Eugène Fleuré, l’ancien maire de Voisins-le-Bretonneux (1959 – 1965), avance également la supposition suivante : vicinio pourrait désigner le chemin qui relie le « domaine d’Ansbert » à sa paroisse de tutelle : Magny.
L’indépendance de Voisins, vis-à-vis de cette dernière, est effective au cours du XIVe siècle. Il n’y a pas d’information précise à ce jour, mais on trouve que la paroisse de Voisins est inscrite au Pouillé (tableau officiel des bénéfices réalisés par les organisations catholiques) en 1352.

Par ailleurs, il y a plusieurs hypothèses quant à l’origine du terme “bretonneux” :
- Dérivé du terme francique “brestoineux” qui signifie “marécage” dû à la nature humide voire marécageuse du sol du village
- La présence de seigneurs bretons sur la Commune
- Le passage remarqué de troupes militaires étrangères de l’armée romaine, pendant la conquête de la Gaule, que l’on surnommait les “Bretons”.

Considérant la date d’apparition du village (768), cette dernière hypothèse serait la plus probable.

Néanmoins, dans son livre dédié à Voisins paru en 1981, Eugène Fleuré retranscrit un échange avec le Maire de Villiers-Bretonneux, dans la Somme (département de l’ex Picardie). Celui-ci répond que le concernant, “Bretonneux” pourrait venir de deux origines :
- La tendance des habitants du XIXème siècle à se défier à la “brette” pendant de nombreuses années. Ceux-ci étaient en effet dans une zone fréquemment sujette aux pillages et ont dû apprendre à se défendre.
- Des britanniques, appelés “bretons” par les romains. En effet, autour du IVe siècle, les empereurs ont fait appel à de nombreuses familles germaines, dont certaines sont venues d’Angleterre, pour remplacer les locaux qui fuyaient les taxes romaines. Ceux-ci devenaient notamment des soldats auxiliaires. Il y a donc eu des colonies germaines en France, peuplées de britanniques ; c’était le cas de la Picardie.
Voisins aurait également pu être dans ce cas, notamment si on considère que son nom latin Ansbertovicinio renvoie probablement à un propriétaire étranger.

En 1754, le diocèse désigne le lieu-dit qu’est le petit village par “Voisin et le hameau”, puis “Voisins et les hameaux”. Ce nom est amené rapidement à changer, puisque quelle qu’en soit l’origine, Voisins-le-Bretonneux prend son nom définitif au fil du XVIIIe siècle.

Les quartiers de Voisins

Voisins n’ayant pas de hameaux, il a toujours été difficile pour les locaux de nommer les différentes zones par rapport à la nomenclature des lieux (contrairement aux paroisses voisines). Toutefois, en 1884, parmi les vieux “secteurs” (les Ruelles, le Plant de la guèche, le Clos de la maison bourgeoise), on trouve déjà le Plant de l’église et La croix du bois. Cette dernière zone s’appelle ainsi car pendant des siècles, une croix y symbolisait la limite de la paroisse de Voisins. Celle-ci a été remplacée entre 1822 et 1823, au cours d’une mission prêchée à Voisins.

Voisins : de l’étape fondamentale de la ville nouvelle…

À l’orée des années 60, de nombreux défis urbains se posent à la société française : crise du logement, exode rural accéléré par la modernisation de l’agriculture …
Par conséquent, les pouvoirs publics décident de créer de nouveaux centres urbains, dotés de tout le nécessaire à la vie quotidienne des habitants, destinés à rééquilibrer l’emploi et le logement.

Parmi ces « nouveaux centres urbains » certains restructurent la banlieue (Créteil, Bobigny, Nanterre), tandis qu’en zone rurale sont construites les « villes nouvelles » implantées sur d’anciennes terres agricoles. Elles ne sont toutefois pas « bâties de toutes pièces » mais se déploient autour de ville déjà « vieilles » (Trappes, Melun, Pontoise…) et d’infrastructures déjà existantes (voies routières ou ferrées).

Or, les environs de Versailles ont assez peu changé depuis l’époque de Louis XIV. Le paysage demeure très fortement rural et offre des espaces libres pour l’urbanisation. Les pouvoirs publics décident la construction d’une « ville nouvelle » à cet endroit.

Le point de départ est la création de l’Établissement Public d’Aménagement (EPA), dont la vocation est de concrétiser des opérations foncières et d’aménagement.

Deux ans plus tard, onze communes sont désignées comme le premier bassin de la ville nouvelle de Saint-Quentin-en-Yvelines.

Cette intégration est accompagnée par la création du Syndicat Communautaire d’Aménagement de l’Agglomération Nouvelle (SCAAN), remplacé en 1984 par le Syndicat d’Agglomération Nouvelle (SAN). Dans les deux cas, il s’agit de la structure qui permet d’administrer la coopération intercommunale.

Avec le départ de quatre communes en 1983 (Bois d’Arcy, Coignières, Maurepas, Plaisir), l’agglomération reste réduite à sept villes pendant 33 ans.

… à la Communauté d’Agglomération

Fin 2002 et début 2003, l’EPA considère avoir rempli ses fonctions. Il est alors dissous et le décret d’achèvement de la ville nouvelle est signé. Le 17 septembre 2003, le SAN vote sa transformation en communauté d’agglomération, qui prend effet dès le 1er janvier 2004. Ce changement de statut renforce le niveau d’intégration des villes membres et permet par exemple d’avoir une fiscalité propre à l’intercommunalité.

Au fil du temps et des constructions, l’urbanisation de la région gomme le village, sans totalement renier son passif historique.

Voisins : une « ville porte »

La ville de Voisins-le-Bretonneux a par ailleurs une position particulière, puisqu’elle est une “ville porte”, faisant l’intermédiaire entre la ville nouvelle et la Vallée de Chevreuse. Ce statut est défini par une convention signée en 2000 par le Maire Alexis Biette, avec le Parc Naturel Régional. Celle-ci se veut notamment garantir que Voisins ne cédera pas à une urbanisation trop massive pour préserver son cadre de vie proche de ses racines de village.

Pour mesurer la croissance exponentielle de la ville à partir du développement de la Ville Nouvelle, nous pouvons regarder du côté de sa population : en 1979, elle est de 394 habitants et en 2000, elle atteint 13 000 personnes vivant sur la commune.

Le village de Voisins-le-Bretonneux a traversé bien des étapes : à la toute origine rattaché à Magny-les-Hameaux, propriété de l’église puis de différents seigneurs, compris dans le “grand parc” du château de Versailles sous Louis XIV, il est pour finir intégré à la ville nouvelle de Saint-Quentin-en-Yvelines au début des années 70.

D’ancienne seigneurie de la famille des Voisins à petit village agricole jusque dans les années 60, Voisins s’est largement développé avec l’essor de la ville nouvelle. Le village a ainsi moins changé en douze siècles (de 768 à 1969) que depuis le début du développement de la ville nouvelle.




Parcours historique : le domaine de la Frossardière

Le domaine prend son nom du baron Edmé Xavier Frossard qui le rachète en 1831 à Germain Favry, maire de la commune. La maison passe ensuite entre plusieurs mains avant d’être acquise par Jules Carpentier en 1891 ; celui-ci en est le propriétaire le plus mémorable de toute son histoire.

Jules Carpentier, inventeur vicinois qui a marqué le monde de la photographie

Ingénieur de renom, Jules Carpentier crée, en 1890, le premier appareil photographique à 12 plaques escamotables : la « photo-jumelle », qui connaît un grand succès commercial.

 

Un Associé des Frères Lumière

Lorsqu’il acquiert la maison, il y installe un bureau-atelier et un laboratoire photographique qu’il nomme « La Solitude ». Ces pièces se situent au dernier étage du « petit château » tel qu’il l’appelle. C’est là qu’il travaille sur la réalisation du « cinématographe » pour Louis Lumière, qui vient de l’inventer. 

Les frères Lumière viennent régulièrement lui rendre visite à Voisins-le-Bretonneux pour discuter du projet. 

C’est une révolution et la grande « première projection » a lieu à Paris, en 1895.

 

Toujours en quête de progrès scientifique 

Jules Carpentier améliore et met au point toute sorte de matériel scientifique comme le périscope pour les sous-marins ou le « phototrope » qui permet de photographier des scènes animées avec des bandes pelliculaires. Le « phototrope » est par la suite perfectionné par le « cinématolabe », une caméra de 35 mm. 

En 1907, Jules Carpentier est élu membre de l’Académie des Sciences, puis en 1909, Président de la Société Française de Photographie.

 

Une Famille célèbre 

Pendant la Seconde Guerre mondiale, le château de la Frossardière est réquisitionné par les Allemands. Ils mutilent le parc de tranchées et volent une partie des meubles. 

En 1945, Julie Joly - fille de Jules Carpentier - reprend la main sur la propriété léguée par son père, décédé en 1921. Elle choisit de la céder à l’association des œuvres sociales des Sapeurs-Pompiers de Paris. 

La Frossardière devient d’abord une colonie de vacances pour les enfants de pompiers, puis un restaurant réservé à ces derniers. Le domaine peut également leur servir de salle de réception pour de grands événements. 

Jules Carpentier est le père de l'homme politique Jean Carpentier, Maire du 6ème arrondissement de Paris de 1941 à 1944, ainsi que le grand-père du producteur de télévision Gilbert Carpentier et de l'architecte français, François Carpentier. Il est également l'arrière-grand-père de la comédienne Sylvie Joly.

 

 

 

Parcours historique : l'aérodrome Caudron

Des ballons dirigeables aux avions motorisés, la région de Versailles a toujours été une référence en matière d’aéronautique. Les grandes étendues planes, le peu d’urbanisation et la proximité avec Paris sont des atouts qui expliquent la primeur de la zone dans le cadre de la conquête du ciel.

Alphonse et René Caudron, pionniers français de l’aviation 

Alphonse (surnommé Gaston) et René Caudron sont deux frères, pionniers français de l’aviation. Passionnés d’aéronautique depuis le premier envol d’un appareil aux États-Unis en 1903, ils se lancent dans l’aventure de la construction d’appareils. Leur premier avion, achevé en 1908, se vend à plus de 10 000 exemplaires dans le monde.

À partir de 1910, ils se présentent aux principaux meetings aériens organisés sur le sol français, ce qui leur permet de se faire connaître. Forts de cette popularité, ils ouvrent leur propre usine, près du Crotoy, dans la Somme. Celle-ci fonctionne à plein régime mais le début de la Première Guerre mondiale et les avancées allemandes en août 1914 les contraignent à déménager leur atelier vers Issy-les-Moulineaux. Pour contribuer à l’économie de guerre et être en mesure de fournir l’armée française, Gaston Caudron ouvre une seconde usine à Lyon, tandis que son frère reste en Île-de-France.

L’Inauguration de l’aérodrome

En 1930, René Caudron aménage un nouveau centre d’essai sur la plaine de Villaroy, les terrains d'Issy-les-Moulineaux étant saturés. Il achète un peu plus de quinze hectares de terrain à Voisins-le-Bretonneux et environ huit hectares à Guyancourt. Afin que cet aérodrome ne soit pas confondu avec celui de Voisin dans la Somme, René Caudron installe le siège social sur la commune de Guyancourt dont il prend le nom. L’inauguration a lieu en 1932. En 1933, René Caudron s’associe avec Renault : on parle alors de l’aérodrome « Caudron-Renault ».

Divers aménagements favorisent le développement du terrain. Sa notoriété grandit notamment grâce à la publicité faite par le Touring Club de France en 1935.
Deux ans plus tard, une école d’aviation est créée. Elle délivre notamment son brevet de pilote tourisme à Joséphine Baker, la vedette et militante entrée au Panthéon en 2021 !

Par ailleurs, l’aérodrome est utilisé depuis 1934 comme lieu de tournage pour plusieurs films.

À partir de 1938, l’aérodrome s’agrandit. Divers achats et échanges de terrains lui donnent une superficie totale de 91 hectares.

Une structure qui accueille les plus grands

Finalement, pendant toute l’entre-deux-guerres, l’aérodrome est principalement un centre d’essai qui voit voler de nombreux pilotes parmi les meilleurs de l’époque :
- Raymond Delmotte, entré en pilote d’essai en 1926. Il détient 10 records du monde de vitesse, plusieurs trophées et cumule plus de 8 000 heures de vol,
- Hélène Boucher, aviatrice française extrêmement populaire, habituée aux records de vitesse, championne du monde en 1934,
- Maryse Hilsz, pionnière de l’aviation française, détentrice en 1934 du record mondial féminin de vol en altitude.

D’autres pilotes, dont les noms ne sont pas inconnus, ont décollé à l’aérodrome Caudron-Renault, comme Maryse Bastié et Antoine de Saint-Exupéry.

Les enfants viennent nombreux dans l’espoir d’effectuer un tour d’avion. Les pilotes les appellent souvent « les morpions des carlingues ».

La fin d’une belle époque

En 1940, l’association avec Renault prend fin, conséquence directe de l’invasion allemande et de la réquisition de l’aérodrome. Dans les alentours, à Villacoublay, Toussus-le-Noble, Saint-Cyr-l’Ecole et les Mureaux, toutes les infrastructures similaires subissent le même sort. La Luftwaffe en fait alors des bases pour ses avions de chasse.

L’aérodrome est bombardé une première fois par les Alliés en juin 1943, puis une seconde fois un an après. L’armée allemande l’abandonne finalement le 24 août 1944 à la 2ème division blindée du Général Leclerc.

Après la guerre, l’aérodrome devient propriété de l’Etat, via la régie Renault (la Société Anonyme Renault a été dissoute pour faits de collaboration pendant l’occupation allemande, elle a donc été nationalisée).

À partir de 1945 et jusqu’en 1983, l’aérodrome s’oriente vers l’aviation de tourisme : les aéroclubs (plus de dix) et les écoles de pilotage (trois, dont une d’hélicoptère) accueillent de nombreuses personnes. Il est alors considéré comme un lieu de promenade dominicale et de loisirs, proposant un accueil chaleureux au « Bar des ailes » et des activités comme le mini-golf. Dès lors, toutes les surfaces enherbées de l’aérodrome sont entretenues par les troupeaux de moutons de la région.

Pourtant, dès 1965, l’existence de l’aérodrome de Guyancourt est remise en question : l’aérodrome ne figure pas sur les plans du premier Schéma Directeur d’Aménagement et d’Urbanisme.
Une association de défense s’organise rapidement mais elle ne suffit pas à empêcher le transfert final de la structure vers Étampes.
Le verdict met cependant vingt ans à tomber et quatre années supplémentaires pour être exécuté.
C'est ainsi que, le 3 juin 1985, le ministre chargé des Transports – mais aussi de l'Aménagement du Territoire – décide officiellement du principe de la fermeture de l'aérodrome et du transfert de ses activités d'aéro-club sur celui d'Étampes - Mondésir. Après déclassement de sa partie en novembre 1988, deux arrêtés ministériels (7 août et 2 octobre 1989) ferment Guyancourt à la circulation aérienne publique et le déclassent du domaine public aéronautique.

La destruction de l’aérodrome est décidée pendant l’édification de la Ville Nouvelle pour des raisons de sécurité.

L’évacuation totale de l’aérodrome est faite le 30 septembre 1989. Les derniers avions décollent, passant ce soir-là au-dessus des villages pour un dernier adieu. Le 1er octobre au matin, les pistes sont labourées et les entrées de l’aérodrome obstruées par des tonnes de terre. Une page d’histoire se tourne. Un parc d’affaires paysager occupe désormais le site.

 

 

 

 

Parcours historique : la Maison Decauville

Rome ne s’est pas faite en un jour… et l’espace culturel Decauville non plus ! 

De Louis XIV à Alphonse Decauville

Au XVIIème siècle, on parlait du château ou du manoir de Voisins. 

Lorsque Louis XIV l’acquiert en 1693, il le transforme en exploitation agricole. C’est la famille Révérend qui exploite la ferme de 1697 à 1790.

À la fin du XVIIIème siècle, le manoir devient la « grande ferme de Voisins ». 

Au cours du XIXème siècle, la ferme connaît plusieurs transformations. Le manoir n’a pas été conservé à l’inverse des infrastructures consacrées à l’agriculture (colombiers, pressoirs, granges,…). 
Le logis ancien est remplacé par une maison bourgeoise avec un toit à la mansarde.

En 1887, Alphonse Decauville et sa famille s’installent à Voisins et la ferme est renommée. 
Il faut savoir que lorsque les fermes n’ont pas de dénomination particulière, on utilise celle du lieu-dit ou celle du propriétaire. 
La famille Decauville l’exploite, puis sollicite dès 1888 la construction d’une distillerie de betteraves. 

À l’époque, beaucoup d’administrés s’y opposent en considérant l’établissement insalubre pour au moins deux raisons : l’éloignement insuffisant des habitations et de l’école (moins de 200 mètres) et la mauvaise odeur pouvant porter préjudice aux commerçants, en éloignant du pays les propriétaires qui viennent y passer la belle saison.

Néanmoins, la distillerie est construite et la famille Decauville en est la dernière exploitante jusqu’en 1974. 

Alphonse Decauville a même été le maire de Voisins-le-Bretonneux de 1900 à 1921. Il est aussi le premier vicinois à s’acheter, en 1905, une automobile Renault, double limousine, 18 chevaux et 6 cylindres.

Quand la ferme devient propriété de l’État

La fin de l’exploitation du site amène le conseil municipal à s’intéresser à la ferme, considérée comme élément essentiel du futur centre de Voisins. En 1980 est votée à l’unanimité une délibération demandant à l’État d’acquérir la ferme, via l’Établissement Public d’Aménagement de Saint-Quentin-en-Yvelines, en attente d’un rachat par la Municipalité. Dans les années 80, la ferme est à l’abandon et la Maison Decauville se fait vandaliser.

L’année 1982 marque un tournant dans l’histoire de la ferme Decauville. Elle devient propriété de l’État.

La Naissance de l’espace culturel

Trois ans plus tard, la ferme est rachetée par la Ville.

La vieille grange, transformée en distillerie au XIXème siècle est démolie.

Des travaux sont engagés pour restaurer la Maison Decauville et en faire une annexe de la mairie.

Pendant plusieurs années, les chantiers s'enchaînent :
- Le jardin Eugène Fleuré, réaménagé dans l’ancien jardin de la ferme, est inauguré en 1991.
- Les travaux se poursuivent pour aboutir deux ans plus tard à l’inauguration de la Salle de la Tour. Parallèlement, d’anciens bâtiments sont détruits puis reconstruits pour abriter la médiathèque Antoine-de-Saint-Exupéry.
- L’année suivante, les douves sont remises en eau après qu’un ponceau ait été mis en place pour relier la cour au jardin.
 - C’est au tour de la seconde grange d’être détruite, une dizaine d’années plus tard, pour la remplacer par la Grange aux sons, un espace entièrement dédié à la musique.

L’ensemble de ces travaux aboutissent à la réhabilitation et à l’inauguration de la Maison Decauville en 2012.

Il faut attendre 2021 pour voir la réfection de l’intégralité de la cour Decauville.

En 2022, l’ancienne ferme conserve encore le rôle stratégique qui a toujours été le sien. Située entre le vieux village et les constructions récentes du centre village, elle assure le lien entre le passé et le présent, entre le rural et l’urbain. Elle constitue un pont entre les générations et un repère pour tous les vicinois en matière de mémoire collective et de préservation du patrimoine.

 

 

Parcours historique : le Centre sportif "Les Pyramides"

Naissance d’un projet pyramidal, moderne et innovant

À partir de 1972, Voisins-le-Bretonneux fait partie des onze communes initiales qui ont formé la ville nouvelle de Saint-Quentin-en-Yvelines. Lorsqu’il est question de bâtir un complexe sportif moderne, René Vandamme, alors maire de la ville, n’est pas seul pour relever ce défi d’urbanisme.
En effet, l’implantation d’un complexe sportif dans une ville n’est jamais une entreprise facile, car son volume et son impact sur l’environnement comportent des problématiques d’intégration non-négligeables.

Le Syndicat d’Agglomération Nouvelle (SAN), ancienne dénomination de ce que l’on connaît aujourd’hui comme une communauté d'agglomérations, est maître d’ouvrage du projet. Il coopère avec l’Établissement Public d’Aménagement de Saint-Quentin-en-Yvelines (EPASQY), ETRA architecture et les services communaux.

Le cœur de ce projet est la structure métallique, visible à plusieurs endroits. Sa forme pyramidale invente une géométrie des espaces et des volumes sophistiqués qui donnent au lieu une atmosphère unique. L’accent est mis sur le verre et la lumière, pour sublimer la dimension.


L’Aboutissement du projet

Ce travail en commun est une réussite. Lorsque le gymnase ouvre au public en 1986, il prend son nom de la forme de sa verrière.

Les architectes ayant travaillé à sa conception sont Robert Bernard-Simonet, André Le Meur, Philippe Maillard et Christian Villette.

Le 8 janvier 1990, le SAN se voit remettre le prix d’architecture sportive contemporaine par Roger Bambuck, secrétaire d'État chargé de la jeunesse et des sports.


L’Extension du complexe sportif

Quelques années plus tard, face au succès du complexe sportif, un grand projet d’extension voit le jour. De lourds travaux sont entrepris.

Le 28 juin 2008 a lieu l’inauguration de l’extension des Pyramides : rencontre au sommet marquant l’aboutissement d’un projet de plus de dix ans qui rassemble des personnalités publiques comme Valérie Pécresse, alors ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, Philippe Vignes, secrétaire général de la Préfecture, Francine Prime, sous-préfète de l’arrondissement de Rambouillet, Yves Vandewalle, Député de la circonspection et conseiller général, Robert Cadalbert, Président de la communauté d’agglomérations de Saint-Quentin-en-Yvelines, Eric GOMIS, Conseiller communautaire délégué aux sports, Alexandra Rosetti, alors Maire-adjointe déléguée à la Démocratie sociale et à l’Animation de la ville, Alexis Biette, Maire de Voisins et plus de 150 personnalités, élus, conseillers de quartier, représentants du secteur économique, dirigeants et membres actifs des associations vicinoises.

À cette occasion, Alexis Biette, maire de Voisins, dévoile la plaque inaugurale de l’équipement.

Ces travaux de grande ampleur offrent aux vicinois un centre sportif plus fonctionnel et plus moderne.

 

La Réhabilitation de la partie ancienne du Centre sportif des Pyramides

En 2014, de nouveaux travaux débutent. C’est toute la réhabilitation de la partie ancienne du centre sportif des Pyramides qui est cette fois en jeu pour un budget total de 1,7 millions d’euros. Le chantier dure trois années pour :
- Une amélioration de l’accessibilité : les personnes à mobilité réduite ont désormais accès aux vestiaires et aux sanitaires.
- De nouveaux aménagements comprenant la rénovation des fenêtres s’avançant sur la façade, le changement des sols de la salle polyvalente, le « rafraichissement » du parvis et du hall d’entrée. 
- Un meilleur éclairage sur le terrain de badminton et une meilleure acoustique dans la salle de danse, isolée à cette occasion. 
- Une performance énergétique via l’optimisation apportée aux systèmes de ventilation et de chauffage pour réduire la consommation du bâtiment. 

Le Centre sportif des Pyramides retrouve une nouvelle jeunesse et prend un nouveau visage. 

 

Le Gymnase en chiffres

Le gymnase occupe une superficie de 14 500 m².
Il dispose de 70 places de parking. 
Le gymnase est constitué de 7 équipements sportifs pour une offre variée et de qualité :
- Une salle multisports     
- Un mur d’escalade 
- Une salle polyvalente
- Une salle d’arts martiaux
- Une salle de danse 
- Une halle omnisports 
- Une salle de gymnastique

 

Parcours historique : l'Église de Voisins

Une Paroisse qui date du XIVème siècle

Il est très probable qu’un édifice ait préexisté à l’actuelle église de Voisins. En effet, bien que l’on estime que celle-ci ait été achevée au XVIème siècle, la paroisse est citée au diocèse de Paris dès le XIVème siècle.
Sur un schéma identique à tous les vieux villages, l’église est ceinturée par un cimetière. Au fil des années, le bâtiment subit de nombreuses interventions et transformations :
- En 1687, une série de réparations majeures et urgentes.
- En 1706, destruction d’un bâtiment qui se trouve devant la porte et ajout d’une fenêtre au-dessus de cette dernière, pour pallier un manque de luminosité à l’intérieur de l’église.
- En 1710, construction d’une sacristie et de deux chapelles latérales (celle-ci recycle les bois et débris de l’abbaye de Port-Royal, rasée sur ordre de Louis XIV).

De très nombreux travaux d’aménagement ont été réalisés au cours du temps (achat de mobilier, changement des fenêtres,…).

L’Église à l’épreuve de la révolution

À partir de 1759 et jusqu’à la Révolution, l’église porte le nom d’église « Royale et Paroissiale Notre-Dame de Voisins-le-Bretonneux ».
Comme dans de nombreux autres villes et villages, la cloche de l’église est fondue en place publique. Le bronze des cloches est alors utilisé pour en faire des canons. En 1790, le curé Jean-Pierre Dieulouard, en poste à Voisins, doit prêter serment à la « constitution civile du clergé » . Ce serment est exigé pour lui permettre de continuer à exercer, et se fait en ces termes : « Je jure de veiller avec soin sur les fidèles dont la conduite m’a été ou me sera confiée ; d’être fidèle à la nation, à la loi et au roi, et de maintenir de tout mon pouvoir, dans l’ordre civil, la constitution décrétée par l’Assemblée Nationale et acceptée par le roi ». Ainsi assermenté, il peut conserver sa cure.

La dictature des Montagnards s’installe et les années 1793 et 1794 sont deux années particulièrement difficiles pour l’église et son clergé. Les acteurs de la Terreur ne font pas de différence entre les prêtres réfractaires et ceux ayant prêté serment. Le curé du village, refusant de suivre les excès de la révolution, n’a d’autre choix que de fuir. Il se cache dans une ferme de Voisins, déguisé en garçon de cour, jusqu’en 1795. Au terme de ces années difficiles, à la demande des Vicinois, il reprend ses fonctions et gère la paroisse jusqu’en 1802, non sans avoir fait une déclaration de soumission aux lois de la République. Comme beaucoup d’autres à travers la France, l’église de Voisins est désaffectée et reconvertie en « temple de la raison », structure ayant pour mission d’abriter des cultes athées. Les meubles et les ustensiles utiles aux cérémonies chrétiennes sont vendus.

Un Clocher rénové

Ce n’est qu’en 1810, soit presque 20 ans plus tard, que la cloche de l’église est remplacée grâce aux fondeurs Collin et Lumaux : une magnifique création de 500 kg, baptisée Anne Marie Thérèse. Cette nouvelle cloche est parrainée par le baron François-Xavier Frossard, un éminent membre de l’empire : ancien colonel, décoré de la légion d’honneur et père du futur propriétaire du château de la Frossardière. La marraine de la cloche est Marie-Thérèse Doche, une propriétaire vicinoise. Dans le bronze de cette cloche est également gravé le nom du Maire de l’époque : François Douville (1791 - 1813). Par la suite, en 1861, c’est l’intégralité du clocher qui est rénové. Sa forme change : auparavant couvert en bâtière, on y place une flèche. 

L’Église à l’épreuve de la guerre

Plus d’un siècle plus tard, l’église est à nouveau victime de l’Histoire : pendant la Libération, Voisins est le siège de combats meurtriers. Le clocher, qui sert d’observatoire, est visé par les Allemands et fortement endommagé par les tirs d’artillerie. Menaçant de s’effondrer, il est abattu à l’automne 1944. Sa cloche est fêlée à la suite de sa chute.

Il faut attendre quarante ans pour que le clocher soit relevé. Dix ans plus tard, en 1994, la cloche abîmée est remplacée par un carillon composé de trois nouvelles cloches. Chacune produit une note différente, à savoir un Fa#, un Sol# et un La#. Ces trois cloches baptisées Marie, Pierre et François sont bénies le 20 mars 1994 par Monseigneur Thomas, évêque de Versailles.

Cette même année, le monument aux morts trouve sa position actuelle, face à la Mairie, place Charles-de-Gaulle.
Aujourd’hui, vous pouvez apercevoir l’ancienne croix sur le rond-point du Champ du Loup.

Visite de l’église

À l’intérieur de l’église, on trouve notamment la sépulture de Pierre Gilbert, dans la chapelle seigneuriale. En effet, la famille Gilbert a possédé les terres de Voisins de la fin du XVème siècle à la fin du XVIIème.

L’église comprend trois travées, voûtées en pierre, avec des arcades ogivales. 
Les clés de voûte sont sculptées. 

La première, près de la porte d’entrée, représente les armoiries de la famille GILBERT de VOISINS : d’azur à la croix engrêlée (c’est-à-dire bordée de petites dents à la manière d’une dentelle ornée d’une engrêlure) et quatre croissants montants (d’or). 

La deuxième clé est garnie de marguerites, allusion à la femme de Gilbert III qui a représenté ses armes dans le premier écusson. 

La troisième est composée de fleurs de lys. On peut supposer qu’il s’agit d’un hommage de fidélité au pouvoir royal. Ces ornements portent la date de 1687 qui marque d’importantes réparations de l’église. 

Avant l’autel actuel se trouvait un retable datant de 1703 de style corinthien, éclairé par trois fenêtres, dont les côtés étaient en ogives. 

Les trois baies ont désormais le même style ogival, à la suite des travaux entrepris après les bombardements de la Seconde Guerre mondiale.

Elles constituent une verrière dans laquelle la Vierge portant l’Enfant-Jésus tient le motif central. À sa droite, un des prophètes majeurs de l’Ancien Testament, considéré comme un des plus grands poètes de la Bible : Isaïe. À sa gauche, Saint Louis-Marie Grignion de Montfort, auteur d’ouvrages de piété en l’honneur de Marie. 

 

Une Église placée sous la protection de la Vierge Marie

Dans l’ordo diocésain, document qui rassemble notamment les coordonnées des paroisses, la désignation d’un Saint Patron pour l’église de Voisins n’apparaît qu’en 1873. Celle-ci la nomme « Nativité de la Sainte Vierge » tandis que le pouillé de Versailles de 1876 indique « Sainte Vierge - Nativitas B.M.V » (Beatissimae Virginis Mariae).

En 1883, Eugène Videcoq, membre de la société archéologique de Rambouillet, place l’église sous le vocable « Sainte Vierge dans sa Nativité ». 

En fin de compte, l’église adopte le nom « Notre-Dame en sa Nativité ».

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Parcours historique : la Mairie-École

L’instruction publique est dispensée aux enfants depuis 1614 par le vicaire de la paroisse.

C’est en 1790 qu’apparaît pour la première fois la mention d’un maître d’école, Jean-Baptiste Michon.
En 1795, David Guyon, nommé instituteur des trois communes de Montigny, Guyancourt et Voisins, le remplace.
La même année, une seconde classe est ouverte pour les filles. L’institutrice de Magny-les-Hameaux est nommée à son tour institutrice des trois communes.

Entre 1817 et 1819, la Municipalité loue une maison qui sert à la fois d’école pour les filles et de logement pour l’institutrice et le curé.

À partir de la loi Guizot de 1833, la construction d’un nouveau bâtiment pour les écoliers devient primordiale au regard de l’insalubrité de l’établissement existant. Celle-ci est votée en 1844.

Le bâtiment blanc désormais occupé par la Police Municipale est ainsi la première école de la commune. On l’appelle « école-mairie » car la structure abrite à la fois les élèves et les employés de la mairie. Si la décision de construire une « école-mairie » date de 1844, ses premiers écoliers arrivent en 1847. On y retrouve une section pour garçons et une autre pour filles. L’année de son ouverture, l’école compte 38 élèves.

Le 7 juin 1885, le Conseil municipal décide l’achat d’un terrain sur lequel sera construite une nouvelle école, mitoyenne de l’école-mairie de l’époque. Aujourd’hui, ce bâtiment abrite des services municipaux.

En 1887, une nouvelle école est construite juste à côté de l’ancienne qui devient alors la mairie.

Il faut attendre plus de 70 ans pour qu'une nouvelle école ouvre ses portes à Voisins-le-Bretonneux. Elle fonctionne entre 1953 et 1975.

De 1968 à 1990, et notamment en raison de la constitution officielle de l’agglomération de Saint-Quentin-en-Yvelines en 1972, la population de la ville de Voisins-le-Bretonneux passe de 680 à 11 220 habitants !

Les infrastructures ne sont plus adaptées aux besoins des habitants. Cette explosion démographique conduit inévitablement à la fermeture de l’école et à l’ouverture en parallèle de plusieurs établissements scolaires.

Nous contacter

 Mairie

1 place Charles de Gaulle 78960 Voisins-le-Bretonneux.

01.30.48.58.68

votre.courriel@voisins78.fr

Lu-Ma-Je-Ve: 8.30 - 12.00 et 13:30 -  17.15
Mercredi : 13.30 - 20.00

NB : Le service social "Espace Marianne" est fermé les lundi après-midi et vendredi matin.


Police

La police municipale est joignable au 01.30.48.58.90 aux horaires de la mairie. En dehors de ces horaires ou en cas d'absence, vous pouvez appeler au 06.13.88.20.50.

Le commissariat de Guyancourt est joignable au 01.30.48.26.70
En cas d'urgence composez le 17